[Livre] Kritike Eliza et ses monstres

lundi 16 juillet 2018





Aujourd'hui on se retrouve pour le roman Eliza et ses monstres, bien évidemment écrit, mais aussi illustré par Francesca Zappia :




L'héroïne, anonymement sur internet créait donc une BD, nommé La Mer des Monstres, qui est devenu un véritable phénomène.
Un côté double vie qui m'a fait un peu pensé à Hannah Montana.

Du coup, j’ai beaucoup aimé avoir ces pages qui nous montre justement sa BD en roman graphique, dont ses célèbres passages "tu m'as trouvé dans une constellation" et "il y a des monstres dans la mer" que toute sa communauté connaît.
J’ai aussi adoré que son histoire ait une référence à la légende de Faust, étudié en cours de français.

Sa relation avec Wallace était beaucoup trop mignonne, j'adore, leur passion commune à la base de leur rapprochement.

Par contre certains éléments étaient prévisible, mais se compensaient par d’autres très surprenant.
Par exemple, je savais d’avance qui était Wallace sur internet, Rainmaker, mais son histoire m'a prise au dépourvu.
Elle était touchante et empreinte de vérité, de réalisme, la rendant alors encore plus poignante, surtout que c'était bien ficelé : on parle du journal Westcliff Star pas mal de fois ainsi que juste énuméré son cas.

Pareil, je savais que son secret allait mal tourné.
Même que si j'avais été elle, je lui en aurais parlé quand il a avoué le sien, même si ce n'est pas facile c'aurait été le bon moment.

Mais cette mésaventure lui sert pour avancer.
Elle commencera à dépasser sa peur petit à petit et finira même sa BD. Et même si toutes les conséquences ne sont pas encore résolu, elle est sur la bonne voie.

Par contre, je n’ai pas adhéré à son comportement vis-à-vis de ses parents et de ses frères.
Elle aurait dû trouver un juste milieu entre sa BD et sa famille.

Surtout qu'en leur parlant plus, même si ses parents n'ont pas eu l'idée de checker google, ils l'auraient su en se parlant véritablement.
La faute est aux deux.

Par contre ses frères sont adorables de montrer la vérité à leur parents et de l'épauler dans sa galère.

Heureusement, cette histoire la fera évoluer de manière à changer tout ça, à vivre sa vie d’Eliza Mirk, de s'intéresser vraiment à sa famille, d’en profiter, de sortir...

De plus, j’ai bien aimé qu’Eliza montre qu’on a également besoin d’oeuvres anesthésiantes, qui ne font pas réfléchir, selon les moments.

Par contre, je n’aime pas du tout le dos du livre.
Ce vert est horrible et c'est beaucoup trop simple et palot.
C’est dommage pour une fois que j'achète un livre papier…

En conclusion, j’ai adoré ce roman.
Tout se finit bien tout en comportant de beaux messages, comme que la vie peut être dure, mais qu’on peut la surmonter, même quand on y croit plus du tout et songe même au suicide.
Et vous mes Kriticoeurs ?

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