Aujourd'hui on se retrouve pour une des nombreuses adaptations du Fantôme de l'Opéra, sa plus récente, celle de 2004, que j'ai regardé lors de la 5e Edition de mon Marathon :
Je l’ai découvert et voulu le voir grâce au patinage artistique puisqu’il y a souvent des prestations faites dessus comme celle en 2014 de Yuzuru Hanyu, mon chouchou, ou celle d’Alina Zagitova pour la saison qui arrive.
Ils ont donc titillé ma curiosité.
Le fantôme de l’Opéra est tout d’abord un roman tiré de faits réels, puis il y a eu une comédie musicale dont ce film reprend les chansons qui sont tout aussi sublimes que les décors et les chorégraphies.
Cependant, ils chantent beaucoup trop !
Ok, c’est une comédie musicale mais j’en ai déjà vu et aucune n’avait si peu de dialogues parlé. Au bout d’un moment, ça lasse.
En tout cas, mes préférés sont bien sûr la très puissante musique d’ouverture, le fantôme de l'Opéra, la Musique de la Nuit et le Point de non retour.
En vérité, je n'ai aimé ce film que pour ses musiques et le personnage du fantôme, interprété par Gerard Butler.
Qui n’est d’ailleurs pas un véritable fantôme, seulement un homme défiguré qui porte donc un masque et vit caché dans l'Opéra.
Je l'adorais.
Il était touchant et continuera à aimer Christine jusqu'à la fin, amour qu'elle ne partage pas, ce qui est bien trop triste. Il lui voue un amour inconditionnel, c'est si beau et si triste puisque, elle, n'aime que Raoul et que quand enfin elle l'embrasse ce n'est que pour lui montrer sa compassion. Miskinou...
Je l’ai alors détesté, surtout quand elle s’obstine à vouloir lui enlever son masque.
Aussi, sa psychologie aurait pu être plus développé.
J'ai également détesté le personnage de la diva, très caricaturale. Pour couronner le tout, sa voix était grave agaçante.
Toutefois, j’ai bien aimé les mises en scène, illusions du fantôme ainsi que la thématique de basculer dans l’obscurité et ses ténèbres.
Il est aussi entrecoupé de scènes en noir et blanc qui se passent après les événements racontés et il fait un peu penser à La Belle et la Bête.
Puisque l’on retrouve tout un symbolisme autour de la rose, des scènes sous la neige, une réflexion sur la beauté intérieure et deux hommes aimant la même fille. Aussi, le fantôme peut se montrer violent et colérique et se cache des autres tout comme la Bête, et Christine connaît le fantôme par son père, ou du moins il y a la présence paternelle, comme pour Belle. Même si ici, il est mort.
En conclusion, ce film m’a au début déçu, mais plus j'y réfléchis, plus je ne peux m’empêcher de l’aimer rien que pour ses musiques et pour le personnage du fantôme.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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