[BD] Kritike The Killing Joke
vendredi 19 août 2022
Aujourd'hui on se retrouve pour le comics DC nommé The Killing Joke :
Etant dans ma période post-Joker après avoir vu le film de Todd Phillips, j'ai souvent entendu parlé de ce comics au cours de mes recherches sur le sujet. On y disait qu'il était un comics en quelques sortes incontournable. En plus une de mes nouvelles amies l'avait également lu et adoré ! Alors quand en allant emprunter un autre livre à ma BU après les cours, je l'ai vu, je n'ai pas hésité une seconde et je l'ai direct dévoré.
C'est donc un one-shot qui m'a pris un peu moins d'une heure à le lire, ce qui était prévisible vu sa petite taille mais pas forcément dérangeant dans le sens qu'au moins il ne se perd pas dans des détails inutiles -et que ma pause ne soit au final pas trop longue.
Et il était effectivement vraiment top !
J'ai surtout beaucoup aimé les thèmes traités : la folie, la normalité, ainsi que l'opposition entre Batman et le Joker.
Alors que le Joker veut prouver que n'importe qui, peut, en un seul jour, comme lui, sombrer dans la folie qui n'est qu'un moyen pour fuir la réalité, Batman montre l'inverse : que certains préfèrent combattre la réalité plutôt que de la fuir.
Il tente alors de faire à sa victime une sorte de voyage vers la folie.
Ce Joker m'a alors fait pensé au personnage principal de Shutter Island qui préfère rester dans sa folie que de vivre dans la réalité et préfère alors mourir s'il ne peut pas faire autrement.
On voit également les origines du Joker sous forme de flashback en noir, blanc et rouge dont les transitions entre les deux temporalités étaient très bien étudiés.
C'était donc globalement subtil et travaillé.
Certains détails sont annoncés depuis le début comme la blague de fin, -faisant référence à leur situation, à l'aide factice que propose Batman au Joker- et finalement la fin ouverte ne l'est alors plus tant que ça….
Par contre, s'il y a bien un point négatif à mon goût c'est le côté glauque auquel je n'adhère pas de la fête foraine.
Enfin, la petite histoire "Un homme parfait" en bout de ce livre a su également me séduire. Elle collait parfaitement à l'esprit du comics mais traitait plus les thèmes du bien et du mal.
En conclusion, ce fut une très bonne lecture, qui fait réfléchir et qui est quasi-totalement à mon goût.
Et vous, mes Kriticoeurs, qu'en pensez-vous ?
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