[Vu au Cinéma] Kritike Joker

jeudi 18 août 2022

 





Aujourd'hui on se retrouve pour la pépite nommée Joker :




Même si Batman et leur ville Gotham m'ont toujours rebuté, quand j'ai su en voyant les avis de l'avant-première que Joker était un film psychologique, j'ai direct été intéressée. C'est comme ça, je fonctionne par mot-clés !
Alors, quand j'ai eu l'occasion d'y aller après les cours le jour de sa sortie, avec une de mes fraîches amies, dans ce grand cinéma de ville, j'ai foncé et ne regrette en rien cette séance inopinée.

C'est totalement le genre de film que j'adore et très clairement le film qu'inconsciemment je souhaitais voir.

J'adore les origines story, d'autant plus si c'en est une sur un antagoniste et les scènes d'action sont peu nombreuses, mais elles marchent si bien ! En particulier pour leur côté vraiment surprenantes allié à un décalage d'état d'esprit comique entre les différents personnages.
Ces scènes de meurtre marquent et deviennent alors mémorable.
Même si j'ai l'impression qu'en fait c'est tout le film qui est mémorable d'autant plus que la photo est magnifique, les plans sont juste sublimes à l'image de l'affiche que je meurs d'envie d'avoir dans ma chambre !

Magnifié également par la musique qui donne le ton et est ainsi en accord avec chaque passage. Tout comme ceux où il danse.

Le scénario, lui aussi surprenant par les retournements de situation, est si bien travaillé qu'il fait que la déchéance d'Arthur Fleck est brillamment amené. Également tragique, on a plusieurs fois de la peine pour lui, sans pour autant que ce soit larmoyant.

Sa vie n'est vraiment pas facile. On suit alors sa descente en enfer, dans la folie.
Il ne va plus prendre ses médicaments puisque Gotham, cette horrible ville que je déteste, coupent les crédit pour les soins.
J'étais si triste de comprendre que sa relation avec sa voisine était hallucinée ! Ils étaient si mignons ensemble !
Et tellement choquée d'apprendre que ce soit sa mère qui est à l'origine de ses lésions cérébrales puisqu'elle l'a torturé.
Et il passe aussi du statut de fils de Wayne à fils adopté en un rien de temps. J'étais déjà en train de me faire moult scénarios avec le Joker demi frère de Batman quand pouf 2e retournement de situation.
Il va se venger de ceux qui lui ont fait du mal.

Enfin bref.

En tout cas, c'était prenant et intéressant.
J'ai beaucoup aimé savoir après coup que le réalisateur avait plutôt idée de montrer comment un homme pourrait devenir le Joker plutôt qu'adapter véritablement une de ses origines story déjà racontées que je ne connaissais pas vraiment. Surtout que c'est un choix qui se ressent dans le sens que cette histoire pourrait très bien n'avoir aucun lien avec DC qu'on y croirait.

En tout cas, les liens avec les Wayne sont aussi très bien amenés et sympathiques et Joaquin Phoenix est sensationnel dans son rôle, sa prestation est vraiment superbe !

En conclusion, Joker est un coup de cœur et une séance inoubliable qui remue et retourne dans un rythme crescendo. Il est bien plus qu'un simple film dans un univers de comics de part la place faite à la psychologie de son personnage principal. Il file donc droit dans mes films préférés de cette année, et sûrement également dans mes films préférés tout court. Un sans faute.

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